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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 20:00

Voilà encore un livre qui est resté sur le haut de ma PAL pendant un bon moment. Et maintenant, je me demande pourquoi je ne l’ai pas sorti plus tôt… Mais je suis aussi contente de ne pas être passée à côté de ce superbe récit. Non vraiment, c’était super !

 

http://www.livraddict.com/biblio/couverture/couv48658790.jpgLa lignée des Scorta est maudite… D’ailleurs, à Montepuccio, un petit village du sud de l’Italie, tout le monde les méprise. En effet, la lignée des Scorta est née du viol et du péché. Cette famille vit modestement, voire même pauvrement, mais ils se sont cependant jurés que de génération en génération, le peu d’argent qu’ils possèdent seraient transmis aux leurs. Les Scorta n’ont rien en dehors de leur modeste bureau de tabac familial qu’ils ont pu obtenir avec « l’argent de New-York », mais malgré tout, leur vie leur convient, car ils sont des Scorta, ce qui représente pour eux une fierté.

 

 

Quelle chouette lecture ! J’ai eu un véritable coup de cœur pour cette superbe chronique familiale dans laquelle l’honneur et la fierté d’être un Scorta prime avant toute chose.

Quelques pages lues dans un tram, et Monsieur Gaudé m’avait emmenée loin, au sud de l’Italie, pays que j’affectionne tout particulièrement parce qu’il est celui de mes origines. Sans aucune sorte de cliché, j’ai reconnu ces mots, cette manière de vivre qui me passionne tant, cette fierté, ces plats italiens qui ont éveillés mes papilles... L’auteur a un réel don d’écriture : il sait décrire les choses comme si on y était et pourtant, paradoxalement, il y a peu de descriptions de paysages, de plats, des personnages…

J’ai aimé suivre l’évolution des Scorta de 1870 à nos jours, j’ai aimé découvrir chaque génération, chaque personnage. On lit des moments de joie, des moments de bonheur tout simples comme partager un repas, mais aussi beaucoup, beaucoup de malheurs. Mais les Sorta ont la rage de vivre. Ils sont prêts à n’importe quoi pour survivre. Tout semble très réel, tant réel que je me suis même demandée si cette histoire en était vraiment une. Les personnages eux aussi semblent réels, proches. Et pourtant, les personnages sont réellement durs, distants…

L’écriture de l’auteur est à la fois fluide, simple et poétique. Les phrases sont courtes, elles vont droit au but.

J’avais envie que l’histoire continue encore et encore, car l’histoire des Scorta est passionnante et palpitante.  Je pense réellement que ce ne sera pas le genre de livre que j’oublierais… En tous cas, c’est déjà un roman que je partage avec joie.

 

 

En bref

Un gros coup de cœur pour cette histoire de famille qui m’a passionnée, qui m’a fait voyager… Un livre à découvrir, vraiment !

 

 

« Il fait trop beau. Depuis un mois, le soleil tape. Il était impossible que tu partes. Lorsque le soleil règne dans le ciel, à faire claquer les pierres, il n’y a rien à faire. Nous l’aimons trop, cette terre. Elle n’offre rien, elle est plus pauvre que nous, mais lorsque le soleil la chauffe, aucun d’entre nous ne peut la quitter. Nous sommes nés du soleil, Elia. Sa chaleur, nous l’avons en nous. D’aussi loin que nos corps se souviennent, il était là, réchauffant nos peaux de nourrisson. Et nous ne cessons de le manger, de le croquer à pleine dents. Il est là, dans les fruits que nous mangeons. Les pêches. Les olives. Les oranges. C’est son parfum. Avec l’huile que nous buvons, il coule dans nos gorges. Il est en nous. Nous sommes les mangeurs du soleil. » 

 

 

Editions Babel, 284 pages, 2006

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 15:55

C’est le premier livre que je lis de cette auteure, et je pense que ce ne sera pas le dernier. Après avoir lu l’avis élogieux de Noukette j’ai profité d’un bon à la FN*C pour me le procurer… Un livre dont on savoure chaque mot, chaque phrase, chaque chapitre….

 

http://img.over-blog.com/179x300/3/23/01/40/Romans/Les-mains-libres.jpgMadame Lure est une femme transparente, une femme que l’on croise sans même la remarquer. Sa nature discrète l’a sans cesse poursuivie, et ce, même lorsqu’elle habitait avec son mari. Désormais veuve, Yvonne Lure mène une vie tranquille, ordonnée. Ses journées consistent à mettre en ordre l’appartement dans lequel elle habite, à ranger chaque chose à sa place, à voyager également… Car même si la vieille femme n’a jamais bouclé une seule valise, elle voyage grâce aux brochures touristiques qu’elle ne se lasse pas de regarder sur la table de sa cuisine. Ainsi, Yvonne entre dans les photographies, elle s’invente une vie, s’y voit heureuse….  

Un jour, en faisant ses courses, Madame Lure surprend les doigts d’un jeune homme en train de voler. Elle décide alors de le suivre et découvre son habitation : un campement de fortune sous l’arche d’un pont. Il s’appelle Vargas et il est gitan. En rentrant chez elle, elle décide de lui faire un cadeau : elle se dirige dans le bureau de son défunt mari et pioche un livre au hasard dans la bibliothèque. Ce livre, c’est celui qu’il lisait avant sa mort. Yvonne ira déposer le livre devant la caravane du jeune homme… Entre eux, une relation magnifique va s’installer…

 

Dans ce livre, tout, absolument tout m’a plu… L’histoire est splendide, vraiment. L’auteur arrive à faire croiser le destin de deux personnes dont tout s’oppose. Les deux protagonistes ont cependant un point commun non négligable: tous les deux sont des êtres solitaires. Leur relation repose sur des silences, un livre, quelques mots échangés, des voyages grâce à l'accent du jeune Vargas. Leur lien est fort, presque indestructible, même si ces deux êtres ne se connaissent que depuis peu de temps. Chacun se construit grâce à l’autre, chacun semble apporter quelque chose à l'autre... 

Les deux personnages m’ont beaucoup touchée par leur relation, par leur proximité, par leurs façons de vivre, par leur caractère. Yvonne m'a émue par ses formes de voyage, par sa manière d'être, de concevoir sa vie. Chez Vargas, j'ai aimé ce côté grand garçon, solitaire, vagabond...

L’écriture de l’auteur, quant à elle est juste sublime…. J’ai été happée, transportée, presque hypnotisée par ces mots…   Les phrases sont généralement courtes, les mots sont assez simples... Mais le tout forme un ensemble très poétique, très sensible, très tendre. L’histoire se savoure, lentement.

 

 

En bref

Avec une écriture magique, tendre, rare, Jeanne Benameur nous transporte dans un univers fait de solitude. Un coup de coeur? Je crois que ça y ressemble bien...

 

 

"Y'a t-il un signe dans le ciel qui indique que quelque part, dans une ville, au milieu de tant et tant de gens, deux êtres sont en train de vivre quelque chose qui ne tient à rien, quelque chose de frêle comme un feu de fortune, un feu de palettes, de bouts de bois, quelque chose qui s'arrime à la voix d'une vieille dame, à l'écoute grave d'un jeune homme qui rêve loin?

Est-ce pour cela que tant de gens se rencontrent? Pour que de toute leur chaleur usée deux êtres fassent un feu?"

 

 

 

Les avis de Noukette, Clara et A propos des livres...

 

 

Folio, 160 pages, 2005

 

 

 

Challenge-Jeanne-Benameur

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25 mars 2012 7 25 /03 /mars /2012 20:34

Voilà un bon moment que ce livre dormait sur ma PAL... Après avoir enchainé les romans d'EES, il me fallait une petite pause pour passer à autre chose... Ce livre avait pourtant sa petite importance, puisque c'est avec ce livre que j'ai pu rencontrer l'auteur lors d'une séance dédicace... Une jolie rencontre, qui m'a un peu fait peur... Que dire face à son auteur favori? 

C'est la première fois que je lis un essai d'EES, et je dois dire que le bilan est très mitigé... 

 

http://img.over-blog.com/209x300/1/79/51/68/quand-je-pense--beethoven.jpgCe livre se compose de deux histoires.

 

La première raconte l'histoire même d'Eric Emmanuel Schmitt. Après avoir écouté Beethoven en boucle pendant son adolescence, après avoir profondément aimé cet être, il s'est détourné de son compositeur préféré. Et puis un jour, lors d'une exposition de masque, Beethoven renvient dans la vie de l'auteur. Il se demande alors pourquoi il s'est détourné de ce compositeur.

 

Pour être totalement franche, ce premier essai m'a un peu (beaucoup?) laissée de marbre... Pourquoi? Parce qu'il s'agit de réflexions qui apparaissent au hasard, au fil du texte, de souvenirs de l'auteurs, mais aussi de descriptions de musique. Je crois que, tout simplement, je n'ai jamais ressenti pour personne ce que l'auteur a pu éprouver pour ce compositeur. Moi même, je n'écoute pas ce genre de musique... Certaines me font de l'effet, certes, mais c'est assez rare... Du coup, j'ai eu beaucoup de mal à comprendre où Eric-Emmanuel Schmitt voulait en venir, pourquoi toute cette réflexion, ...? 

Par contre, l'écriture est absolument splendide, quoique plus complexe que les romans précédents de l'auteur. Ce dernier utilise une écriture beaucoup plus soutenue. Les mots semblent avoir été pesés, choisis... Autant vous dire que sans cela, je serais peut être passée à la seconde histoire...

 

 

La seconde histoire, la voici. Kiki est une femme sextagénaire, rayonnante, pleine de vie. Elle habite dans une maison de retraite et passe ses journées avec ses amies Rachel, Zoé et Candie. Un beau jour, dans une brocante, Kiki trouve un buste de Beethoven. Celle-ci est persuadée que cet objet lui fera entendre la musique du compositeur. Elle achète également un poste audio portatif afin d'écouter ses disques où qu'elle se trouve. Dans un jardin public, elle rencontre Babacar, un jeune homme qui n'écoute pas du tout ce genre de musique. Kiki l'initera au genre classique et tous les deux, grâce à la musique accompliront de belles choses... Kiki est également la seule à ne pas entendre la musique sortir du corps de Bethoven jusqu'au jour où quelque chose va changer sa vie...

 

J'ai préféré cette seconde lecture, moins intime, mais plus romancée aussi. Celle-ci m'a un peu plus parlée certainement pour les raison évoquée juste avant... C'est une lecture pleine de tendresse, d'émotion, avec quelques pointes d'humour. Avec Beethoven, Kiki va affronter de vieux démons, retrouver une forme de vie, faire de grandes choses. On peut voir à quel point ce compositeur à pu marquer cette femme, à quel point il a joué un rôle essentiel dans sa vie. 

L'écriture de l'auteur, quant à elle, change du tout au tout. Elle se fait moins soutenue, plus souple, plus simple à lire aussi.

 

 

En bref

La première histoire m'a laissée de marbre; elle ne m'a pas parlée, pas émue, pas vraiment intéressée non plus. La seconde histoire est romancée. Elle m'a parfois touchée, fait sourire aussi... Un bilan plutôt mitigé, donc.

 

 

" En art comme en flirts, il y a des êtres dont la fréquentation constitue l'antidote à l'amour qu'ils inspirent. "

 

 

Albin Michel, 184 pages, 2010

 

 

http://img.over-blog.com/300x300/5/37/06/74/schmitt_ee.jpg

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 18:20

Un petit livre qui me tentait beaucoup parce qu'il s'agit d'un livre à propos des livres, qui parle d'un métier que je souhaiterai éventuellement exercer... Et puis, je dois dire que la couverture me plaisait beaucoup parce qu'elle me ressemble un peu. J'entame un livre avec une tasse de thé (de préférence). Seulement voilà, j'ai (encore) été déçue... 

 

http://www.livraddict.com/biblio/couverture/couv50748144.jpgLe libraire est un homme solitaire: il n'a pas d'amis, il a perdu les trois amours de sa vie et il communique brèvement avec ses frères et soeurs en leur envoyant des pages d'un livre. La seule chose pour laquelle le libraire vit, ce sont les livres. Ses livres, il les choisi, les lis, les relis, les chouchoute, les offre, refuse parfois de les vendre, leur arrache des pages... Le libraire est un homme avec des manies plus ou moins étranges: il se cache pour que ses clients soient tranquilles, il déteste les couples, il ne mange pas (il ne se nourrit que de livres et de tisanes), il ne vend que les livres qu'il a aimé...

Le libraire est une sorte de huit-clos qui nous permet de découvrir les journées du fameux "libraire" et les rencontres plus ou moins farfelus qu'il y fait...

 

 

Ce livre qui avait tout pour me plaire n'a tout simplement pas eu l'effet escompté... Tout simplement, j'ai lu ce livre en soupirant, en comptant impatiament le nombre de pages qu'il me restait pour arriver au bout. Je n'ai pas pu enchainé plus de dix pages non plus... Bref... Je l'ai fini laborieusement tout simplement parce que je n'aime pas abandonner mes livres... 

Je m'explique... Le libraire est un livre qui relate les journées du protagoniste, ni plus ni moins. Jusque là, pour moi, c'était déjà très prometteur! Seulement voilà, il ne s'agit pas d'une librairie ordinaire, ni d'un libraire ordinaire. Dans cette histoire, tout est étrange, rien ne semble réel, et je crois que personnellement, je préfère les livres plus terre à terre.

Le libraire est une sorte d'ours qui m'a parru énormément froid et intriguant. Du coup je n'ai vraiment pas pu m'attacher à ce personnage étrange... Je crois même qu'il m'a un peu rebutée. Je n'ai pas eu ce petit coup de coeur qui m'a donné envie d'aider le personnage, ou même d'avoir une quelconque compassion pour lui.

Ensuite, je n'ai pas aimé l'étrangeté de l'histoire. Pour être totalement franche, j'ai même trouvé qu'elle n'avait aucun intérêt, qu'elle n'apportait rien. Je n'ai pas voyagé, je n'ai pas découvert un métier, je ne me suis pas attachée aux personnages, ... 

Et puis, je m'interroge énormément sur le nécessite et l'intérêt du prologue et de l'épilogue... En fait, j'ai eu l'impression de lire un difficile casse-tête. 

 

 

 

En bref

Une grosse déception pour ce livre qui aurait pu me plaire par son thème, mais qui forme un ensemble étrange et un peu prise de tête...

 

 

"Le libraire aimait l'idée de clients se retrouvant seuls devant un océan, une marée plus exactement, de livres, sans personne pour les observer. Il aimait l'idée que les livres existent sans lui. Il se demandait s'il n'aimait pas aussi l'idée de ne pas exister. "

 

 

Le livre de poche, 190 pages, 2006

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 21:22

Il y a quelque temps, j'ai eu l'occasion de découvrir L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafòn. Découvrir, que dis-je? J'ai été happée, emportée, fascinée par L'ombre du vent. J'ai donc décidé d'ouvrir un second roman de cet auteur pour voir s'il est fait pour moi... Et je crois que oui! 

 

http://www.livraddict.com/biblio/couverture/couv36578071.jpgEn 1980, Oscar, 15 ans a l'habitude de prendre le large et de découvrir Barcelone. Lors de l'une de ses escapades, il découvre une maison à la façade noire. Intrigué, et emporté par la musique qu'il entend, il décide d'y entrer. Son regard se porte sur une petite montre posée sur une table. Mais très vite Oscar se rend compte qu'il n'est pas seul et que quelqu'un l'observe. Pris de panique, il s'enfuit en gardant la montre dans sa main. Quelques jours plus tard, il retourne dans cette demeure pour la rendre à son propriétaire. Il fait alors la rencontre de Marina, une jeune fille du même âge que lui. De fil en aiguille, les deux adolescents se lient d'amitié. Marina, vive et curieuse le guide un jour dans un cimetière. Intrigués par une femme voilée de noir, ils décident de la suivre. Très vite, ils découvriront des choses qui auraient dû rester cachées... 

 

 

Je crois sérieusement que Carlos Ruiz Zafòn est un auteur qui arrive à faire naitre de petites pépites. 

L'histoire est passionnante, elle a su me tenir en haleine pendant tout le long... Il m'a été très difficile de sortir le nez de ce roman. Bref, j'ai presque regretté que les trajets en trains ne soient pas plus longs (c'est dire!). Pourtant, certaines scènes sont réellement effrayantes... Peureuse comme je suis, j'aurais très bien pu le lâcher dès que ces moments se faisaient sentir. Mais non. Je n'aime pas vraiment non plus les histoires fantastiques, irréelles, mais pourtant celle-ci m'a vraiment plue... Bref, même avec de mauvais ingrédiens, j'ai été transportée, j'ai adoré!

Ce auteur a une plume très enivrante, franche et plutôt poétique, mais sans excès. Mais surtout, il semble profondément aimer Barcelone et la connaitre à la perfection. C'est le second roman que je lis de cet auteur, ces deux lectures m'ont données cette même impression. Il a le talent de faire envie à son lecteur de parcourir cette ville de long en large. Du coup, Barcelone est devenu une obsession, je rêve d'y aller. Je pense d'ailleurs me procurer très rapidement Promenades dans la Barcelone de L'ombre du vent, pour rêver un peu plus et puis pour préparer un futur voyage (pourquoi pas?).

Les deux protagonistes sont très touchants; ils m'ont profondément émue. En effet, Oscar est un garçon qui n'a plus vraiment de famille. Il est seul dans un internat. Il ne voit pas souvent ses parents. Avec Marina, et German, le père de celle-ci, il découvre ce qu'est la vie de famille. Oscar va s'attacher à eux comme à ses propres parents et ils deviendront en quelques sortes sa famille de substitution. Et puis, les deux adolescents sont liés par une amitié très forte, qui ressemblerait presque à de l'amour. Tous les deux mènent en quelques sortes une quête initiatique qui les aidera à grandir mais aussi à se rapprocher encore plus. Car tous les deux vont vivre des évènements sans nom.

Et puis cette fin, cette fin... Elle m'a bouleversée! Je dirais même que l'ai beaucoup aimée, même s'il ne s'agit pas d'un happy-end, loin de là... (Et bien sûr, j'ai retenu mes larmes parce que bon... Un peu de tenue, j'étais dans un tram rempli!)...

 

 

Sur ce, j'en profite pour remercier Riz-deux-ZzZ, puisque c'est grâce à elle que j'ai pu ouvrir ce livre si vite avec son petit concours! Merci! 

 

 

En bref

Une véritable pépite, un vrai coup de coeur... Si vous n'avez pas encore lu Marina, courez dans la librairie la plus proche de chez vous et laissez vous transporter dans cette Barcelone intriguante et pleine de mystères. 

 

 

"J'avais toujours pensé que les vieilles gares de chemin de fer étaient l'un des rares lieux magiques qui restaient encore dans le monde. Là, les fantômes de souvenirs et d'adieux se mêlaient aux départs de centaines de voyages pour des destinations lointaines et sans retour. "Si, un jour, je me perds, il faudra me chercher dans une gare", pensai-je"

 

 

Pocket, 282 pages, 2012

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20 février 2012 1 20 /02 /février /2012 09:28

Sarah m'avait plusieurs fois conseillé ce livre, mais je n'étais pas encore passée à l'acte d'achat. Et puis voilà que pour Noël, La pluie, avant qu'elle tombe se retrouve au pied de mon sapin pour mon plus grand plaisir. Jusque-là, aucun livre de Jonathan Coe ne s'était retrouvé entre mes mains... Voilà chose faite. J'en veux encore! 

 

http://img.over-blog.com/180x300/4/73/75/61/coe-jonathan-la-pluie3.jpgJuste avant de mourir, Rosamond laisse six heures d'enregistrement ainsi qu'une lettre destinée à sa nièce Gill lui demandant de remettre les quatre cassettes à la mystérieuse Imogen. Gill et ses filles se lancent donc à la recherche de celle-ci, mais en vain. Imogen a tout simplement disparue.

Toutes les trois décident donc d'écouter ces enregistrements. Il s'agit en fait de vingt photos décrites à Imogen -qui est aveugle- et qui permettront de parcourir l'histoire de sa famille. On découvre alors trois générations de femmes liées par des lieux communs, par des souvenirs plus ou moins douleux, par une enfance perdue... 

 

 

La pluie, avant qu'elle tombe. J'aime ce titre de roman. Il est à la fois intriguant, poétique et beau. On se demande d'où vient ce bout de phrase... Tout comme cette jolie couverture d'ailleurs... Rien que cela m'a fait aimer ce roman et rien que cela devrait m'avoir pousser à acheter le roman plus tôt. J'ai toujours apporté beaucoup d'importance à ce genre de petites choses (et je suis certainement passée à côté de livres merveilleux à cause de cela). Enfin celui-ci semblait juste parfait. Le thème m'a convaincue... Une évocation de souvenirs, des descriptions de photographies. C'est typiquement le genre de chose que j'aime dans un roman. Découvrir d'autres vies complètements différentes et éloignées de la mienne. Je me suis évadée! 

Pourtant, en lisant le résumé, on pourrait penser que ce livre est un peu ennuyeux car il s'agit bien de descriptions de photos... Mais non! J'ai plutôt eu le sentiment d'écouter Imogen me décrire ces photos, de les avoir presque sous les yeux, et surtout, j'ai écouté cette vieille dame me raconter ses souvenirs les plus profonds. Finalement, la magie a opéré je me suis laissée emportée par ce flot de paroles par ces destins de femmes qui m'ont captivée. A la fin de chaque photo, j'avais envie de continuer de tourner les pages pour connaitre la suite de leur histoire.

Betrix, la cousine de Rosamond donnera naissance à Thea qui donnera elle-même naissance à Imogen. Pendant tout le long de ce récit, on découvre que le lien qui unie ces trois femmes est un lien plutôt complexe. Il est à la fois fort, indestructible, mais aussi plein de rancoeurs, de haine, de choses qu'elles ne pourront jamais oublier. On se rend compte que leur lien de parenté ne se réduit pas à des ressemblances physiques. Leur histoire se répète d'une génération à une autre.

L'auteur a su avec brio s'immerger entièrement dans la tête d'un personnage féminin. Il aborde des thèmes assez délicats comme l'homosexualité à différentes époques, le fait d'être rejeté par sa propre mère, la vie sous la seconde guerre mondiale, ... Pourtant, l'écriture de l'auteur n'est jamais larmoyante. C'est bien écrit, le tout est fluide et forme un ensemble très cohérent... Bref, c'est une vraie réussite.

 

Comme je suis difficile, il y a cependant un petit bémol (oui il en faut toujours un!). La fin m'a un peu déplue, tout comme la conclusion de ce roman qui m'ont parues un peu invraisemblables. Mais cette fin étrange ne m'a pas empéchée d'apprécier ce livre pour autant...

 

 

En bref

Un témoignage profond et intimiste qui nous laisse découvrir le destin de trois générations de femmes de manière très originale. J'ai adoré!

 

 

 

"Eh bien moi j'aime la pluie avant qu'elle tombe. [...] Bien sûr que ça n'existe pas, elle a dit. C'est bien pour ça que c'est ma préférée. Une chose qui n'a pas besoin d'exister pour rendre les gens heureux, pas vrai?"

 

 

Les avis de SarahClara et Celine 

 

Folio, 268 pages, 2010

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 19:11

J'ai eu l'occasion de découvrir cette auteure et son oeuvre lors de la fête du livre de Saint-Etienne. Après avoir longuement hésité (ma carte bleue criait au secours!), je n'ai pas pu résister. Il faut dire que Camille de Peretti m'a convaincue en me disant simplement "Tu as lu les Liaisons dangereuses? J'espère que tu ne seras pas trop cruelle avec moi". Une très belle découverte encore! 

 

http://www.livraddict.com/biblio/couverture/couv59483462.jpgA la fin de sa dernière année de lycée, Julien écrit une première lettre à Camille afin de lui dire combien il a été content de la voir chaque jour et combien il pense à elle, seul dans son internat de Saint Cyr. Ils entament alors une correspondance. Au début, celle-ci n'a que très peu d'importance. Puis petit à petit, ils se découvrent une passion commune: la littérature de XVIIIe siècle et surtout, un livre: Les liaison dangereuses. Ils décident alors d'endosser le rôles des protagonistes de ce livre: la marquise de Merteuil sera incarnée par Camille et le Vicomte de Valmont par Julien. Tout comme dans ce livre, les deux jeunes adultes doivent collectionner les conquêtes, les trophés, et jouer avec les sentiments de leurs victimes, mais surtout, ils ne doivent jamais tomber amoureux. Seulement voilà, jusqu'où peut-on jouer avec les sentiments des autres?

 

 

Une réécriture contemporaine des liaisons dangereuses... C'est risqué, c'est sûr! Et pourtant le pari est réussi, vraiment! Je ne m'attendais vraiment pas à ce résultat, mais je suis conquise! 

Il faut dire que la plume de l'auteure est extrêmement fluide, lisible, agréable et ce, malgré le genre épistolaire de ce roman (après, j'adore les romans épistolaires alors je ne suis peut-être pas très objective...?). Chaque fin de lettre m'a donné envie de continuer, toujours plus vite. J'ai eu peur de me lasser de ce récit au beau milieu, mais au contraire! J'ai été totalement happée par la fin (que j'ai énormément aimée au passage). 

Ce livre est une petite merveille parce qu'il sait très bien reprendre l'oeuvre initiale. J'ai eu le plaisir de retrouver de petites notes de l'éditeur en bas de page qui m'avaient tant fait sourire au lycée, de redécouvrir cette écriture que j'avais tant aimée, de retrouver des extraits des Liaisons dangereuses, de trouver une multitude de références littéraires que je connaissais plus ou moins (Kant, Hegel, Albert Cohen, Marguerite Yourcenar et j'en passe!). Mais surtout, l'audace de Camille de Peretti c'est d'insérer au milieu de cette écriture d'un autre temps une plus moderne qui fait contraste avec tout le reste. D'ailleurs, dans Nous sommes cruels, le genre épistolaire est lui-même poussé à l'extrême: textos, e-mails, lettres... Et ça, ça m'a vraiment plu!

 

L'auteure intègre à son roman de jeunes adultes, tout juste sortis de leur adolescence pour jouer à ce jeu dangereux. Tous les deux sont impitoyables, cyniques, et entretiennent une relation plus ou moins anbigüe. Ils proviennent de familles aisées, dans lesquelles parents ne sont que peu présents. Au final, leur jeu débute avec une profonde envie de s'amuser un peu. Et puis tout dérape et impossible de les arrêter. Au final, ce jeu, ce Livre nous montre à quel point l'être humain peut-être cruel, manipulable, manigancable. Plusieurs fois, je me suis demandée quand est-ce que les deux protagonistes allaient craquer, tout arrêter, mais non rien n'y fait. Ils sont prêts à tout perdre, et continuent sans relâche. Et puis au final, on se rend compte que continuer leur permet d'échapper à ce qu'ils craignent le plus: l'amour, et le monde adulte. Il faudra attendre une fin tragique pour que leur vie bascule, enfin on l'espère... 

 

Malgré toutes ces louanges, je trouve cependant quelques petits bémols à cet oeuvre (mais tous petits!), qui font que  Nous sommes cruels n'est pas un coup de coeur (mais pas loin). Je ne peux pas m'empêcher de comparer cette oeuvre à celle de Laclos... Et je n'arrive pas à retrouver ces manigances, ces médisances que j'avais pu trouver dans Laclos... Je crois que je n'ai pas trouvé les personnages assez focus... 

Et puis, certaines lettres m'ont semblées ne pas être à leur place. Je m'explique: Camille entretient une correspondance avec une femme qu'elle considère comme sa grand mère. Or, je n'ai pas vraiment trouvé d'intérêt à celle-ci... Peut-être permet-elle a montrer que Camille à au final un coeur, qu'elle n'est pas aussi cruelle qu'elle le montre (ce ne sont que des suppositions...). Mais au final, Camille ne doit-elle pas rester un anti-héros?

 

 

 

En bref

Je suis conquise par cette réécriture moderne des liaisons dangereuses. L'auteur alterne avec brio une écriture moderne et une écriture qui ressemble beaucoup à celle de Laclos. Une petite pépite à mettre entre toutes les mains. 

 

 

"Ne vous ai-je pas prouvé maintes fois qu'il n'y avait aucun sacrifice que je ne ferais pas pour conserver notre amitié? Mais peut-être est-il déjà trop tard. Aussi n'hésitez pas à me congédier lorsque ce dernier aura complètement pris ma place, j'irai me rabattre sur mon adorable et versatile perroquet ainsi que vous la nommez lorsque vous n'employez pas la douce épithète de petite cruche"

 

 

Editions Stock, 318 pages, 2006

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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 21:30

J'ai découvert ce livre un peu par hasard en me promenant dans une librairie et cette superbe couverture ainsi que ce très joli titre, m'ont incité à acheter ce livre, qui a reçu le prix Goncourt des lycéens... Finalement, je ressors de cette longue lecture (il m'aura fallu 3 longues semaines pour le terminer à cause d'un manque d'envie de lire flagrant) enchantée... 

 

http://www.livraddict.com/biblio/couverture/couv63792525.jpgEn 1959, Michel Marini, 12 ans, est un jeune lycéen qui aime trainer dans les cafés après les cours pour y réaliser d'inombrables parties de baby foot. Le jeune homme a d'autres passions: c'est un lecteur passioné qui lit en marchant, il aime le rock'n'roll et pratique également la photographie.

Un jour, dans son bar fétiche, Le Balto, il découvre l'existence d'une porte par laquelle des hommes entrent et sortent à longueur de journée. Intrigué, il décide de l'ouvrir et découvre un Club d'échecs pas comme les autres. En effet, les joueurs sont tous des réfugiés de l'Europe de l'Est qui tentent de garder espoir et qui luttent contre la solitude. Tous ont traversé le Rideau de Fer pour sauver leur peau, abandonnant leur vie passée. Michel rencontre alors Igor, Sacha, Léonid, Imré, mais aussi Sartre, Kessel et les autres... Des rencontres qui vont bouleverser sa vie... 

 

 

Impossible de ne pas tomber sous le charme de cette lecture! Il ne m'aura fallu que quelques pages pour me sentir bien dans ce roman, pour savoir qu'il serait un véritable coup de coeur. 

Pourtant, les premières pages sont essentiellement de longues descriptions de parties de baby foot que le jeune Michel effectue avec son ami Nicolas. Mais celles-ci résonnent comme une évocation de souvenirs que l'on écoute, le sourire aux lèvres.

L'auteur, en prenant son temps, nous fait petit à petit découvrir le quotidien de Michel: ses parents qui se déchirent et s'éloignent, son frère Frank inscrit aux Jeunesses Communistes, Cécile avec qui Michel liera une amitié plutôt bancale, le frère de Cécile, Pierre, qu'il admire et avec qui il partage sa passion de la musique...

Petit à petit, on découvre l'histoire des membres du Club. Des histoires qui passionnent, qui touchent. Tous ont fui, ont abandonné leur amours, leurs enfants, leur pays, leurs métiers. Mais surtout, tous ont cherché à sauver leur peau, à se reconstruire en France. Et je dois dire que c'est d'une beauté remarquable. Malgré les souvenirs évoqués et la dureté de certains faits, l'auteur ne tombe jamais dans le pathos. 

Je dois dire que ce livre m'a permis de comprendre le monde des années 60, un monde un peu inconnu pour moi, mais qui constitue cependant une partie de mon histoire personnelle... On se rend compte que les horreurs ne se sont pas arrêtées en 1945 avec la seconde guerre mondiale, mais bien après. 

Le roman quant à lui, est savamment construit: il s'ouvre sur un enterrement auquel Michel assiste en 1980. On suppose que le défunt est Sartre ou Kessel, mais ceci n'a en fait que peu d'importance pour la suite du roman. Puis on retombe en 1959 et on découvre petit à petit l'histoire du garçon et des autres et ce, durant 5 ans. Au fil des pages, de nombreux flash back se glissent et nous font découvrir le passé de ces hommes qui ont fuit. L'écriture de l'auteur est simple, élégante et fluide. 

 

 

En bref

Malgré les 730 pages de ce roman, je ne me suis pas ennuyée, au contraire, j'ai savouré chaque moment de ce livre. Il est riche, passionnant, les personnages sont tous très attachants... Une pure merveille! 

 

 

 

"J'ai lu trois fois dix lignes à cinquante pages d'intervalle. Il y a dans la lecture quelque chose qui relève de l'irrationnel. Avant d'avoir lu, on devine tout de suite si on va aimer ou pas. On hume, on flaire le livre, on se demande si ça vaut la peine de passer du temps en sa compagnie. C'est l'alchimie invisible des signes tracés sur une feuille qui s'impriment dans notre cerveau. Un livre, c'est un être vivant. "

 

 

Le livre de poche, 730 pages, 2009

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 14:11

J'avoue, qu'avant de tenir ce blog, je n'avais jamais entendu parlé de Stefan Zweig (Honte à moi? Oui sûrement)... Mais en lisant plusieurs chroniques sur ses livres, j'ai eu très envie de le lire.

J'ai donc commencé par acheter Le monde d'hier: Souvenir d'un européen, tout simplement parce que la nouvelle couverture m'avait fait de l'oeil (il faut dire qu'elles sont splendides aussi!). Et puis, Malika m'a donné envie de le lire avec son billet. Et puis Séverine me l'a offert lors du Swap Thé, chocolat et lecture (Merci encore)...

Je ne vais pas vous le cacher plus longtemps, ce roman est un immense coup de coeur.

 

http://www.decitre.fr/gi/48/9782253133148FS.gifLouis, un jeune homme pauvre mais plein d'ambition, arrive à gravir les échelons et devient secrétaire particulier de son riche employeur. A cause de problèmes de santé de celui-ci, Louis doit s'installer dans sa maison particulière et l'aider au quotidien. Il tombe alors amoureux de la femme de son bienfaiteur, mais ce dernier lui demande de partir au Mexique pour une mission de confiance qui durera près de deux ans.

Peu avant son départ, Louis avoue ses sentiments à la femme de son patron (qui ne sera jamais nommée). Ils vivent alors un amour réciproque, caché et sincère. Les deux amants se font la promesse mutuelle de se retrouver lorsque Louis rentrera du Mexique. Elle lui fait également la promesse de s'offir à lui dès son retour. Mais la première guerre mondiale éclate et le jeune homme se trouve dans l'impossibilité de rentrer en Allemagne pour retrouver sa bien-aimée.

Leurs retrouvailles auront finalement lieu neuf ans plus tard. Mais leur amour aura-t-il resisté?

 

 

Je pense que je n'avais pas lu un livre qui m'avait autant ému dans son écriture depuis Belle du Seigneur (il y a un an de ça déjà)... Quel bonheur de retomber dans un écriture poétique à souhait, de lire des phrases aussi belles, aussi bien tournées...

Non, vraiment rien n'est laissé au hasard dans ce livre, tout semble réfléchi, toutes ces phrases sonnent justes... C'est juste une pure pépite!

 

L'auteur a un véritable don pour décrire les émotions de ses personnages. On le comprend, on a l'impression de les vivre. 

J'ai attendu ces retrouvailles avec impatience, j'ai tourné les pages avidemment, peut-être même trop ... Mais j'avais envie de savoir. Et cette nouvelle terminée, j'ai envie d'en avoir plus, de pouvoir encore une fois lire ces belles phrases.

C'est très court, c'est sûr, mais ce récit a eu un effet immédiat cependant sur moi. Dès les premières phrases, je me suis laissée transportée par cette magnifique histoire d'amour et j'ai même eu du mal à lâcher cette nouvelle avant de l'avoir terminée.

J'ai aimé la construction de ce récit qui commence par la fin. En effet, dès les premières pages, l'auteur nous raconte les retrouvailles des deux personnages. Ils prennent alors un train, et durant le trajet, Louis se remémore son histoire avec elle: cette certitude de l'aimer, sa déclaration d'amour, leur premier baiser, cette promesse qu'elle lui a faite, cette déchirure que lui a causé leur séparation, ces nombreuses lettres écrites et celles tant attendues... Le livre est ainsi construit sur un flash back très romantique, très poétique et terriblement bien décrit. J'ai presque eu le sentiment d'avoir un film sous mes yeux.

 

 

En bref

Un énorme coup de coeur pour cette nouvelle d'une magnificence rare. Le voyage dans le passé est un livre qui m'a émue à souhaits... A découvrir, à lire! 

 

 

"La quitter, mon Dieu, Elle: comment avait-il pu y songer, s'y résoudre, comme si, pour ainsi dire, il s'appartenait encore, comme s'il n'était pas prisonnier de sa présence, ici, de toutes les griffes et de toutes les racines de ses sentiments."

 

 

Le livre de poche, 2010, 177 pages

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 20:55

Ce livre dormait depuis quelques temps maintenant sur ma PAL, et comme j'avais envie de lecture un peu "légère", je me suis dit que c'était le bon moment de le sortir (enfin!)... Magré tout, c'est une grande déception...

 

http://www.livraddict.com/biblio/couverture/couv18626014.jpgAdriana,  Emmy et Leigh sont trois trentenaires (ou presques) et sont amies depuis près de dix ans. Lors d'une soirée un peu (trop?) alcoolisée, elles font le pari de changer radicalement de vie.

Adriana, est une "bomba latina" qui vit dans le luxe et l'oisivité. Elle qui collectionnait les hommes fait le pari de finir la bague au doigt sous un an et d'arrêter d'agrandir son looong tableau de chasse.

Emmy, quant à elle est une grande romantique, qui rêve d'enfanter. Elle file (ou filait) le parfait amour avec Ducan, jusqu'à ce que celui-ci décide de vivre une nouvelle vie avec une pom-pom girl qui prône la virginité. Le pari d'Emmy? Celui de s'envoyer en l'air avec un homme par continent...

Leigh, elle a une vie plus que parfaite. Un homme qui l'aime passionnément, un appartement à elle qu'elle adore, un job de rêve... Alors le pari de Leigh sera d'améliorer sa vie déjà parfaite.

Oui, sauf que la vie est pleine de rebondissements... 

 

 

J'ai acheté ce livre tout simplement parce que j'avais beaucoup People or not people, et Le diable d'habille en Prada de la même auteure. Du coup, j'ai voulu prolonger un peu ces bons moments de lectures avec Sexe, diamants et plus si affinités... Mais franchement, j'avoue être un peu déçue par cette lecture...

 

J'ai déjà mis un temps fou à entrer dans le livre et je me suis demandée s'il ne valait pas mieux arrêter et lire un des nombreux livres de ma PAL qui s'allonge de jours en jours... Mais bon, d'une manière générale, je n'aime pas vraiment lâcher mes livres et donc j'ai prolongé ma lecture. Au milieu du livre, je suis (enfin!) rentrée dedans, mais bon ce n'est toujours pas l'extase... 

En fait, je me suis un peu ennuyée et ce, durant tout le long du livre. J'ai trouvé que les actions étaient prévisibles, sans grand intêret, un peu molles. 

 

Ensuite, j'ai trouvé les personnages vraiment stéréotypés, très superficiels... Après tout, c'est typiquement le genre de filles qui sont dans le vent, certes, mais qui ne pensent qu'à faire du shopping et à coucher à droite à gauche... Ce n'est pas vraiment quelque chose qui me gène en soit, puisque je suis une fan incontestée de Sex & the city, mais la série me faisait mourir de rire, elle... Or, ici, ce n'a pas vraiment été le cas... 

Les personnages m'ont vraiment agacée... Et tout particulièrement Adriana qui est une véritable tête à claques... Elle ne cherche qu'à épater ses amies, à être au centre des attentions de tout le monde, et même de ses amies, elle est purement égoïste enfin bref... Une horreur. Emmy est la parfaite nunuche qui ne pense que mariage et enfants et qui serait prête à passer sa vie avec le premier homme qui passe... Il n'y a que Leigh qui a attiré mon attention, peut-être parce que c'est le seul personnage qui semble avoir une vie "normale"... 

 

Bon je n'ai pas non plus trouvé que des défauts à cette lecture. Je dois avouer que c'était exactement le type de livre dont j'avais besoin en période de partiels parce qu'il se lit plutôt bien (une fois passée une bonne partie du livre)...  J'entends par là que c'est une lecture sans prise de tête, et plutôt fluide. 

 

 

En bref

Une lecture sans prise de tête, mais qui m'a cependant déçue tant que par son histoire que par ses personnages... 

 

 

"Si tu le trouves trop gros, c'est que tu ne le mérites pas"

 

Pocket, 437 pages, 2009

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