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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 16:09

Il y a quelque temps, Malika nous informait de la sortie en poche d'un roman de David Foenkinos. On ne peut pas dire que ce soit le genre d'information qui passe inaperçu parce que, chaque livre de ce monsieur m'a plu, m'a transportée. Même si le style est très différent des autres romans de l'auteur, celui-ci m'a beaucoup intéressée. Encore un vrai bonheur!

 

http://www.livraddict.com/biblio/couverture/couv23234936.jpgEn 1975, à l’âge de 35 ans, John Lennon décide de mettre un terme à sa carrière d'artiste afin de s’occuper de son jeune fils Sean. Pendant cinq années, il s’est retiré de la vie médiatique et n’a sorti aucun album. David Foenkinos entre alors en scène et imagine un témoignage inédit du père des Beatles. Ce dernier en profite alors pour revenir sur son incroyable carrière et pour suivre plusieurs hypothétiques séances de psychanalyse (18 au total). Il s’exprime alors librement la terrible enfance qu’il a vécue, sur sa célébrité précoce, sur ses années d’errances, de solitude totale qui l’a conduit à la drogue, sur sa vie avec Yoko Ono… Son existence sera interrompue le 8 décembre 1980, jour de son assassinat par un déséquilibré.

 

 

J’aime beaucoup les Beatles. Je ne suis pas une fan non plus, mais j’apprécie leur musique, j’aime écouter un CD ou un titre d’eux de temps en temps (d’ailleurs, j’écris cet article en écoutant les meilleures chansons des Beatles !). Et je dois dire aussi qu’ils constituent pour moi une sorte de mythe imaginaire, même si je ne me suis jamais vraiment penchée sur la vie de ces artistes. Bref, ce livre m’a permis d’en apprendre un peu plus sur ce groupe, mais aussi de désenchanter un peu. Parce que sous leur allure de garçons bien élevés, gentils et serviable, ils sont en fait des hommes comme les autres, et notamment Lennon, puisque c’est sur lui que le livre est centré. Sous cette apparence calme, et pacifiste, l’homme cache en fait une grande violence, qui m’a beaucoup émue. S’il chante des chansons pacifistes, c’est pour essayer de trouver lui-même une paix intérieure. Il faut dire aussi qu’il n’a pas vraiment eu la vie facile. Entre une mère absente et un père qui l’a abandonné, John Lennon a dû se construire seul ou presque. C’est un homme très égocentrique, qui pense être plus populaire que Dieu, mais sous cet aspect négatif, on peut voir que l’homme est sans cesse à la recherche d’amour, de soutien. Bref, on sort un peu de cette image sublime, mythifiée, et on se rend aussi compte qu’il fait aussi parti du commun des mortels.

 

La forme du livre est tout à fait intéressante, et évite ainsi de tomber dans une biographie trop conventionnelle, voire même plombante. Tout est raconté à la première personne et permet au lecteur d’entrer dans cette séance imaginaire. Le style de Foenkinos est plutôt discret par rapport à ces anciens livres. En effet, on ne rencontre pas cette pointe d’humour qui fait tout le charme de ses livres (bon d’accord, il aurait été difficile dans un roman comme celui-ci), ainsi que ses petites notes de bas de page qui m’ont souvent fait sourire… Malgré tout, j’ai aimé la plume de l’auteur. Elle reste très simple, très fluide, comme si on assistait réellement à une conversation. C’est un roman très intéressant qui permet de découvrir, je dirais même d’apprendre, quelques évènements marquant de la vie du groupe, de la vie de Monsieur John mais aussi quelques anecdotes plus ou moins intéressantes. C’est peut-être la seule critique que je pourrais me permettre : j’ai trouvé parfois quelques longueurs, quelques fioritures, mais ceci n’altère en rien la lecture.

 

 

En bref

David Foenkinos relève avec brio le pari fou de faire parler, revivre même, John Lennon à travers dix-huit séances de psychanalyse imaginées. Un retour dans le passé des Beatles, une pure merveille !

 

 

« C’est surement dans ces orgies qu’est né en moi le fantasme absolu d’une femme qui anéantirait de sa puissance toutes les autres femmes. Une femme qui dominerait mes désirs par un amour suprême. Une femme qui deviendrait la seule et l’unique. J’ai vue des filles drôles, piquantes, étonnantes, mais elles se mélangeaient toutes dans une multitude qui prenait l’allure du rien. Avec cette consommation excessive du néant, j’allais accumuler la frustration nécessaire qui ferait l’apparition de Yoko un ravage. »

 

 

J'ai lu, 222 pages, 2012

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 22:38

http://madimado.files.wordpress.com/2012/03/la-bella-gente-les-gens-biens-16-02-2011-8-g.jpg

 

Jamais je n’aurais pensé créer une rubrique cinéma dans ce blog. Et pourtant… On peut voir que ce petit bazar en devient un, il évolue… Mais après tout, pourquoi pas ? Ce soir, c’est comme une obligation ; je dois vous parler de ce film, je dois partager ce film. Parce qu’il m’a bouleversée, m’a émue aux larmes…

 

Alfredo et Susanna ont la cinquantaine. Ce sont des gens aisés, cultivés, aux idées larges. Ils habitent Rome mais passent leurs vacances dans leur maison de campagne, à l’abri des regards. Alors que Susanna va faire quelques courses au village, elle aperçoit au bord de la route une jeune fille en train de se faire humilier et frapper par un homme. Elle, c’est Nadja, une très jeune ukrainienne, prostituée. En observant la scène, Susanna ne sait que faire. Prise de remords, elle décide d’intervenir avec l’aide de son mari Alfredo. Ils entrainent la jeune fille au sein de leur habitation. Nadja se laisse apprivoisée doucement mais surement, elle devient moins craintive. Petit à petit, une amitié profonde nait entre les trois personnages. Mais celle-ci va être bouleversée par l’arrivée de Giulio, leur fils. Giulio va tomber sous le charme de cette jeune ukrainienne. Et là, tout se complique. De plus en plus de questions naissent. Nadja pourra-t-elle aspirer à devenir quelqu’un d’autre? Pourra-t-elle améliorer sa condition ?

 

Le film vient tout juste de s’arrêter, et je me demande encore comment j’ai pu être aussi bête pour ne pas le regarder plus tôt. Parce que des occasions de le voir, j’en ai eu plusieurs, mais je les ai toujours déclinées. J’aurais pu aller le voir au cinéma en VO à sa sortie, mais j’avais peur de m’ennuyer, peur de ne pas tout comprendre, et puis, je n’avais pas envie de voir quelque chose « prise de tête »… Il m’aura fallu un soir de solitude, pour enfin me lancer là dedans…

Et je dois dire que ce film est d’une force et d’une beauté inouïe… La bella gente est à la fois beau, profond, intelligent. C’est typiquement le genre de film qui fait réfléchir, qui fait poser des questions, des vraies. Qu’est ce que j’aurais fait à la place d’Alfredo et Susanna ? Est-ce qu’on peut réellement les juger ? Est-ce qu’ils ont pris la bonne décision ? Je pense que personne ne peut réellement le savoir. 

On peut aussi voir que le milieu social de Susanna et Alfredo les rattrape, et ce, malgré leur idéaux. En effet, Susanna travaille dans ce milieu : elle aide les femmes battues. Mais dès qu’une histoire d’amour commence entre son fils et sa jeune protégée, elle perd toute ses idéologies, toute sa bonne volonté d’aider Nadia.

C’est également un film aux plans uniques. J’entends par là que la caméra est capable de cibler de tous petits détails. Et ceux-ci font le charme, la beauté de ce film.

La fin est un peu attendue, et c'est peut-être le seul défaut que je pourrait trouver à ce film. Celle-ci est somblre, voire même pessimistes, mais je l'ai trouvée, néanmoins, réaliste.

 

Vous l’aurez compris, je suis à la fois charmée et secouée par cette comédie sociale amère… La bella gente est un film qui a trop peu fait parler de lui, mais il faut le voir ! 

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 15:59

En ce mois de mai, livraddict organise un nouveau rendez-vous afin d'alléger notre PAL. Mais ce rendez-vous permet aussi de faire découvrir à notre partenaire un livre que nous avons aimé...

 

http://1.bp.blogspot.com/-_QAcsFjHKg4/T6anG_om-XI/AAAAAAAABDg/pZMZ0ZkMsmw/s400/challenge3.png

 

 

Les règles du jeu:

Celui-ci se joue à deux. Chacun doit choisir dans la PAL de l'autre trois livres qu'il a lu et qu'il aimerait faire découvrir à son partenaire pour une quelconque raison. Parmi ces trois livres, le concerné doit en choisir un qu'il doit lire dans un délai imparti (c'est-à-dire avant le 15 juillet). Par la suite, il faut rédiger un billet sur son blog pour connaitre l'avis de son partenaire.

Pour plus d'informations, c'est ici.

 

Je m'embarque donc dans cette nouvelle aventure avec Carnet de Lecture.

 

Dans sa PAL, j'ai choisi:

-La délicatesse de David Foenkinos

-Le prince de la Brume de Carlos Ruiz Zafon

-Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos (non chroniqué, mais lu et relu!)

 

http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/2/5/2/9782070440252.jpg  http://planete.qc.ca/culture/livres/etrangers/images/leprincedelabrume.jpg  http://www.livraddict.com/covers/54/54999/couv55882007.jpg

 

Tous, sont des livres qui m'ont énormément plu, qui m'ont emportée, ou fait chavirée. Carnetdelecture a choisi: elle devra lire les liaisons dangereuses d'ici le 15 juillet. 

 

 

 

Elle a choisi dans ma PAL:

-Le gout des pépins de pomme de Katharina Hagena

-Boomerang de Tatiana de Rosnay

-Premier bilan après l'apocalypse de Frédéric Beigbeder

 

http://passionlectures.files.wordpress.com/2012/01/9782253157052-g.jpg  http://www.alalettre.com/pics/tatiana-rosnay-boomerang.jpg  http://bloomingmachine.net/WordPress3/wp-content/uploads/2011/11/9782246777113_image.jpg

 

 

Mon choix se porte donc sur Le gout des pépins de pomme. Rendez-vous, donc, d'ici le 15 juillet pour connaitre mon avis! 

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 17:49

Il y a quelque temps, Noukette proposait un superbe avis sur Enola game. Alors forcément, quand elle a décidé d’en faire un livre voyageur, je n’ai pas su résister. D’autant plus que la plupart des chroniques que j’ai pu lire sur la blogosphère donnaient des avis très positifs, voire même élogieux. Bref, je ne pouvais pas passer à côté de ce roman.

 

http://www.chaplum.com/wp-content/uploads/2012/02/enola_game.pngAprès une catastrophe non énoncée clairement (Accident nucléaire ? Guerre mondiale ? Conflit civil ?), une petite fille de quatre ans et sa mère vivent recluses dans leur maison. Pour elles, il est impossible d’en sortir : des « cosmonautes » armés de mitraillettes sillonnent leur rue à bord de tanks en leur dictant de ne prendre l’air sous aucun prétexte. Régulièrement, ceux-ci  leur distribuent des vivres : nourriture et eau. A l’intérieur, c’est le néant : pas d’eau, pas d’électricité et bien sûr, il n’y a aucun moyen de communiquer avec le monde extérieur. Ce manque d’information est d’autant plus dur que la mère n’a aucune nouvelle de sa fille ainée et de son compagnon. Alors, il faut s’occuper car les journées sont longues. Mais surtout, la mère ne doit pas perdre la face devant sa petite fille, elle ne doit pas s’effondrer. Elle fait alors tout comme si « Enola Game » ou la « grande lumière » - manière dont la mère et la fille surnomme cet évènement - n’était qu’un jeu passager…

 

En ce moment, j’ai peu de temps pour moi, et notamment peu de temps pour lire, car mes partiels arrivent à grand pas. Mais aujourd’hui, j’avais besoin d’une petite pause. J’ai commencé à lire doucement ce livre, et ce, jusqu’à ne plus pouvoir en sortir. Car, oui, ce huit-clos est vraiment prenant. En fait, il prend à la gorge, il nous happe très profondément, nous entraîne dans une atmosphère angoissante, pesante. Et je pense que si ce récit m’a autant emportée, c’est parce qu’on ne sait pas vraiment quel genre de catastrophe la mère et la petite ont vécu. Et puis, la petite n’a que quatre ans et cela m’a, en fait, profondément bouleversée. Il lui reste tant de chose à découvrir, sa santé semble plus ou moins fragile, et finalement, je me suis surtout préoccupée du sort de l’enfant.

 

La mère, elle, est d’un courage infini, malgré ce qu’elle semble en penser. Elle s’efforce de tout faire pour rendre leur quotidien supportable, agréable même. Elle fait preuve d’énormément d’imagination pour que la petite ne manque de rien, ne s’ennuie pas. Pour cela, elle lui livre des souvenirs d’enfance, des souvenirs agréables qui semblent revenir comme des madeleines de Proust. Elle lui construit des tentes imaginaires, célèbre les quatre ans de la petite malgré la pénurie qui semble inévitable. La mère écrit aussi des histoires à la petite, elle qui n’avait jamais pris le temps d’écrire auparavant. Elle joue avec l’enfant à des jeux qu’elle-même n’a jamais aimés. Elle prend le temps de relire les livres qui l’ont profondément marquée, ces « éditions de poche tellement usées qu’elles ont une douceur veloutée ».

 

C’est également un récit qui offre une grande réflexion sur notre monde actuel : l’être humain ne semble prendre le temps de rien. Celui-ci ne semble pas se rendre vraiment compte de ce qui importe vraiment. La société de consommation nous incite à penser que ce que nous possédons crée notre bonheur, mais ceci n’est qu’illusoire. On voit également que notre vie est bien fragile, et que semble être suspendu à un fil invisible et qu’à tout moment tout peu basculer. Finalement, comme Christel Diehl le dit si bien, « que reste-t-il quand il ne reste rien ? ».

 

Et puis, l’histoire est d’autant plus belle parce que l’écriture de l’auteur est simplement fascinante. Chaque mot est pesé, choisi. Sa plume est très poétique, pleine de douceur, mais elle reste cependant assez hachée. L’auteure a un réel talent d’écriture, et son premier roman est une petite merveille.

 

 

En bref

Une lecture poignante, émouvante, mais aussi pleine d’espoir dont on ne ressort pas indemne. l’écriture de l’auteure est juste sublime. Enola game est un roman à découvrir !

 

 

« Depuis quelques jours, des avions passent au-dessus de leurs têtes et font trembler les vitres. Des explosions retentissent. La mère évoque des feux d'artifice. La petite dit : ça dure longtemps, le Carnaval, cette année. »

 

 

Les avis de: CajouStéphieClaraNoukette, ... 

 

Editions dialogues, 114 pages, 2012

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2 mai 2012 3 02 /05 /mai /2012 20:42

Ce livre, j'aurais pu passer devant des milliers de fois sans jamais le prendre simplement parce qu'il connait un tel engouement que j'en ai eu peur... Et puis ma meilleure amie me l'a vivement conseillé et j'ai craqué (encore!). Et finalement, je ne peux que la remercier pour ce très bon choix de lecture. Un jour est un coup de coeur... 

 

http://www.livraddict.com/biblio/couverture/couv9745690.jpgDexter et Emma se rencontrent le 15 juillet 1988, après avoir fini leurs études. Ils arrosent leur nouvelle vie et finissent par passer une nuit ensemble. Et pourtant, tout oppose les deux jeunes protagonistes. Dexter est un jeune homme issu d'un milieu aisé, il est séduisant, arrogant et sûr de lui. Emma, elle, est d'origine modeste, engagée politiquement et peu sûre d'elle.

Le lendemain, au moment de se quitter, Emma et Dexter ont des difficultés à se séparer. Ils se rendent compte qu'ils sont certainement en train de passer à côté de quelque chose. Ils promettent donc de se revoir, le plus vite possible.

Pendant vingt ans, chaque année, ils vont se croiser, se séparer, s'attendre... Ils seront des amis, des amis hors du commun. Ils s'entraideront, s'épauleront, passeront des moments inouïs, difficiles... Ils vont aussi se détester, s'ignorer pendant des années... Mais jamais ils ne seront vraiment unis...

Et si cette date, cette rencontre marquait le début d'une grande histoire?

 

 

J'ai tout simplement dévoré ce livre, j'ai adoré, j'ai eu un véritable coup de foudre littéraire pour ce roman! 

Je dois avouer que l'écriture de l'auteur n'est pas grandiose. Elle ne m'a pas fait chavirée, elle ne m'a pas émue aux larmes. J'ai trouvé que ce roman présentait également quelques longueurs, parfois très inutiles (comme des descriptions de nourriture mexicaine)... Mais malgré tout, ce roman m'a complètement happée par son histoire. Il faut dire aussi que dans une période de partiels comme c'est le cas en ce moment, j'ai besoin d'un livre qui m'offre un moment de détente sans prise de tête. Avec Un jour, le pari est réussi! 

 

Les protagonistes du roman sont terriblement attachants malgré leurs défauts respectifs. Dexter est un garçon arrogant, trop sûr de lui, de son charme, trop fier. Malgré tout, sous ses apparences, Dexter va souffrir terriblement, et finalement, son tempérament va aussi permettre de le protéger.

Emma, elle, est une jeune femme trop peu sûre d'elle, très moraliste, un peu "pince sans rire". Mais malgré tout, on peut aussi voir que c'est une fille avec un coeur immense. Ses questions, ses contestations politiques m'ont parfois parlées. Et je dois dire aussi que parfois je me suis reconnue en elle, sous plusieurs apects.

Vous l'aurez compris, je me suis énormément attachée aux personnages, qui finalement ne semblent pas vraiment être des personnages sortis d'un livre. J'ai eu l'impression de voir des gens évoluer sous mes yeux, à chaque page. 

 

J'ai aimé également la forme de ce roman. Chaque 15 juillet, le lecteur a le droit à un bref résumé de leur journée, de ce qu'il s'est passé durant un an. Il s'agit là d'un procédé très novateur, très prometteur aussi, mais parfois un peu frustrant. Parfois j'aurais aimé en savoir plus... Mais on évite ainsi certaines choses inutiles, certaines longueurs. 

 

L'histoire, elle, est absolument magnifique. Je ne me suis jamais lassée de leur histoire, j'ai pleuré avec eux, j'ai rit avec eux. C'est un livre terriblement réaliste, prenant, émouvant. Mais attention, il ne s'agit pas pour autant d'un livre niaiseux, à l'eau de rose. Un jour est aussi un livre fortement additif: parfois, il m'était impossible de m'arrêter, malgré les heures qui passent, des choses à faire... Et une fois le livre fini, je ne peux pas vous expliquer la déception que j'ai connue... J'ai eu cette impression de quitter des personnes réelles et finalement, j'aurais voulu en avoir encore et encore...

 

 

En bref

Vous l'aurez compris, Un jour est un véritable coup de coeur, et ce malgré les grandes réticences que j'avais au départ. Le roman m'a happée par son histoire, par ses personnages qui semblaient si réels... Ne passez pas à côté d'Un jour.  

 

 

"Écrire des choses magnifiques. Chérir mes amis, rester fidèle à mes principes, vivre passionnément, totalement. Sans trop de difficultés. Essayer pleins de nouveaux trucs. Aimer et être aimée-si possible. Manger correctement. Ce genre de choses quoi."

 

 

10/18, 520 pages, 2012

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 15:56

J'ai déjà montré mon enthousiasme face aux romans de cet auteurs. Alors bien sûr, il aura suffi d'un petit tour en ville entre copine, un jour de grand soleil, pour m'emparer de ce livre qui était surperbement mis en valeur. Une fois encore, l'auteur a su me transporter.

 

http://www.mollat.com/cache/Couvertures/9782221122891.jpgEn 1943, la famille Carver fuient la guerre et emménagent dans un petit village au bord de la mer. Mais le jeune protagoniste, Max, n'est que très peu enchanté par cette nouvelle vie qui so'ffre à lui. Il va devoir quitter ses amis et l'une de ses craintes est de ne pas s'en refaire de si-tôt. Mais quelques jours après seulement, Max rencontre Roland, un jeune garçon à peine plus âgé que lui qui lui propose une petite visite du village en vélo. Ils se voient de plus en plus souvent.

La soeur de Max, Alicia,  quant à elle, semble tellement triste, que son petit frère lui propose de se joindre à eux. Très vite, tous les trois se lient d'amitier. 

Mais très vite, ils vont également découvrir que d'inquiétants évènements se succède. Leur nouvelle maison semble hantée. Puis, ils apprendront l'existence d'un certain Caïn, surnommé le Prince de la brume. Leur nouvelle vie ne sera pas si paisible qu'elle le semblait...

 

 

 

Hé bien, je dois dire qu'encore une fois, Carlos Ruiz Zafòn a été à la hauteur de mes attentes! Il a su m'enchanter, m'emporter même dans son univers, un univers qui n'appartient qu'à lui seul. 

On reconnait tout de suite sa plume, son style et pourtant, Le prince de la brume est le premier roman de l'auteur. On entre dans une atmosphère angoissante, intriguante, troublante voire même flippante. Hé oui, encore une fois certains passages m'ont totalement effrayée, surtout les soirs où j'étais seule! Tout le long de ma lecture, j'ai été absordée par cette ambiance. Le suspens est à son comble tout le long du roman et les pages se sont tournées à grande vitesse. Malgré tout, j'ai trouvé que certaines parties de l'histoire étaient un peu prévisibles, mais ceci reste malgré tout un détail. 

Même si c'est un livre court, j'ai pris le temps de m'attacher aux personnages, à leur trait de caractère. On les voit se préciser, évoluer, prendre un chemin, entamer une nouvelle histoire et du coup, il peut être assez facile de s'identifier à eux. On peut comprendre les epreuves qu'ils vivent comme un déménagement, les premiers sentiments amoureux, la jalousie d'un frère, l'angoisse à la suite d'un accident... 

La plume de l'auteur est fluide, les mots sont simples mais bien choisis, comme à son habitude. L'écriture est enivrante, poétique parfois aussi, mais sans fioritures... Il y a quelques descriptions des lieux, qui permettent de remettre en contexte l'environnement des personnages, mais celles-ci sont concises et brèves. Quant aux personnages, on se contente d'une description brève qui concerne plutôt la psychologie de ceux-ci. C'est vraiment un livre sans longueur, qui va droit au but. 

 

 

En bref

Carloz Ruiz Zafon a, de nouveau, réussi à m'emener dans un univers lointain, intriguant et imaginaire. Il s'agit là d'un livre prenant à l'écriture prometteuse. J'ai hâte de découvrir la suite!    

 

 

"Max avait lu un jour dans un des livres de son père que certaines images de l'enfance restent gravées dans l'album de l'esprit comme des photographies, comme des scènes auxquelles, quel que soit le temps écoulé, on revient toujours et que l'on oublie jamais. Max comprit le sens de cette affirmation la première fois qu'il vit la mer."

 

 

Ce livre a été lu dans le cadre d'une lecture commune sur Livraddict

Les avis des participants de cette LC: LunaPommMiaLisalor 

 

 

Robert Laffont, 2010 pages, 2012

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 20:00

Voilà encore un livre qui est resté sur le haut de ma PAL pendant un bon moment. Et maintenant, je me demande pourquoi je ne l’ai pas sorti plus tôt… Mais je suis aussi contente de ne pas être passée à côté de ce superbe récit. Non vraiment, c’était super !

 

http://www.livraddict.com/biblio/couverture/couv48658790.jpgLa lignée des Scorta est maudite… D’ailleurs, à Montepuccio, un petit village du sud de l’Italie, tout le monde les méprise. En effet, la lignée des Scorta est née du viol et du péché. Cette famille vit modestement, voire même pauvrement, mais ils se sont cependant jurés que de génération en génération, le peu d’argent qu’ils possèdent seraient transmis aux leurs. Les Scorta n’ont rien en dehors de leur modeste bureau de tabac familial qu’ils ont pu obtenir avec « l’argent de New-York », mais malgré tout, leur vie leur convient, car ils sont des Scorta, ce qui représente pour eux une fierté.

 

 

Quelle chouette lecture ! J’ai eu un véritable coup de cœur pour cette superbe chronique familiale dans laquelle l’honneur et la fierté d’être un Scorta prime avant toute chose.

Quelques pages lues dans un tram, et Monsieur Gaudé m’avait emmenée loin, au sud de l’Italie, pays que j’affectionne tout particulièrement parce qu’il est celui de mes origines. Sans aucune sorte de cliché, j’ai reconnu ces mots, cette manière de vivre qui me passionne tant, cette fierté, ces plats italiens qui ont éveillés mes papilles... L’auteur a un réel don d’écriture : il sait décrire les choses comme si on y était et pourtant, paradoxalement, il y a peu de descriptions de paysages, de plats, des personnages…

J’ai aimé suivre l’évolution des Scorta de 1870 à nos jours, j’ai aimé découvrir chaque génération, chaque personnage. On lit des moments de joie, des moments de bonheur tout simples comme partager un repas, mais aussi beaucoup, beaucoup de malheurs. Mais les Sorta ont la rage de vivre. Ils sont prêts à n’importe quoi pour survivre. Tout semble très réel, tant réel que je me suis même demandée si cette histoire en était vraiment une. Les personnages eux aussi semblent réels, proches. Et pourtant, les personnages sont réellement durs, distants…

L’écriture de l’auteur est à la fois fluide, simple et poétique. Les phrases sont courtes, elles vont droit au but.

J’avais envie que l’histoire continue encore et encore, car l’histoire des Scorta est passionnante et palpitante.  Je pense réellement que ce ne sera pas le genre de livre que j’oublierais… En tous cas, c’est déjà un roman que je partage avec joie.

 

 

En bref

Un gros coup de cœur pour cette histoire de famille qui m’a passionnée, qui m’a fait voyager… Un livre à découvrir, vraiment !

 

 

« Il fait trop beau. Depuis un mois, le soleil tape. Il était impossible que tu partes. Lorsque le soleil règne dans le ciel, à faire claquer les pierres, il n’y a rien à faire. Nous l’aimons trop, cette terre. Elle n’offre rien, elle est plus pauvre que nous, mais lorsque le soleil la chauffe, aucun d’entre nous ne peut la quitter. Nous sommes nés du soleil, Elia. Sa chaleur, nous l’avons en nous. D’aussi loin que nos corps se souviennent, il était là, réchauffant nos peaux de nourrisson. Et nous ne cessons de le manger, de le croquer à pleine dents. Il est là, dans les fruits que nous mangeons. Les pêches. Les olives. Les oranges. C’est son parfum. Avec l’huile que nous buvons, il coule dans nos gorges. Il est en nous. Nous sommes les mangeurs du soleil. » 

 

 

Editions Babel, 284 pages, 2006

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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 18:38

J’ai beaucoup hésité avant de prendre cette BD… Je l’ai d’abord découverte en format folio dans une librairie, puis je l’ai croisée sur le blog de Noukette (encore…) et les liens qu'elle avait ajouté et puis finalement, le hasard l’a remise sur mon chemin. Cette fois était la bonne, et je dois dire que c’est vraiment une chouette BD…

 

http://img.over-blog.com/215x300/3/23/01/40/Bandes-dessinees/Les-petits-ruisseaux.jpgEmile et Edmond sont deux petits vieux ayant le même âge, mais une vie amoureuse et sexuelle très différente. Tous les deux sont veufs. Tous les deux entretiennent une relation marquée sur le respect, sur l’écoute… Mais Edmond cachait quelque chose à son ami depuis quelques temps. En effet, Edmond entretient des relations avec des femmes rencontrées via des agences matrimoniales! Il réalise également des portraits de nue, un peu olé-olé… Bref Emile tombe des nues et trouve que ce n'est plus de leurs âges...

Et puis un beau jour, sans crier gare, Edmond décède brusquement… Emile se retrouve seul et tente de rajouter, malgré tout, un peu de piment à sa vie un peu trop solitaire, un peu trop réglée, un peu trop terne…

 

 

Ce qui m’avait un peu rebutée, c’est de lire quelque chose qui soit trop éloigné de moi… C’est-à-dire que j’avais un peu peur de ne pas m’intéresser, de ne pas être touchée par cette histoire… Il faut dire qu’Emile et Edmond sont deux petits papys d’environ 70 (et moi j’ai juste 19 ans)…

Et finalement, même si je ne me suis reconnue en rien, le récit m’a beaucoup intéressée, et je dois même dire que j’ai été touchée par cette jolie histoire. Les personnages parlent de manière juste, sans pudeur, sans vulgarité non plus. Tous les deux entretiennent une belle relation construite sur des bases solides. C’est une bande dessinée à la fois drôle, touchante et poétique.

J’ai beaucoup apprécié ce moment pendant lequel Emile rencontre ces post soixante-huitard (il faudra lire cette BD pour comprendre). Au final, avec eux, le protagoniste se redécouvre, se reconstruit… Il change, prend conscience qu’il doit vivre sa vie et vite…

J’ai beaucoup aimé cette manière de parler de thèmes qui sont plus ou moins tabous, difficiles à aborder… La sexualité, le désir, la solitude des personnes âgées… Au final, ce récit donne une jolie leçon de vie, et m’a fait comprendre que l’amour n’a pas d’âge… Chacun a le droit à son moment de bonheur, chacun a le droit de refaire sa vie à la suite d’un décès, chacun a le droit à l’amour…

Les dessins m’ont beaucoup plus. Ils sont gais, colorés, avec pleins de petits détails (et moi, j’aime les détails). Je me serais cru dans le sud avec la pêche, les petits bistrots, … J’ai voyagé… Les personnages parlent de manière familière, avec un peu de patois… Bref, tout est réaliste…

 

 

En bref                 

Décidément, l’univers de la bande dessinée est juste merveilleux… J’y fais de belles découvertes, et celle-ci en fait partie. Les dessins sont très beaux, l’histoire m’a beaucoup touchée…Avec, j’ai compris certaines choses… Un récit à lire ! 

 

http://marie.rookiesblues.be/public/BD/MNOP/petits_ruisseaux1.JPG

 

 

BD-du-mercredi

Chez Mango

 

 

Futuropolis, 94 pages, 2006

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 15:55

C’est le premier livre que je lis de cette auteure, et je pense que ce ne sera pas le dernier. Après avoir lu l’avis élogieux de Noukette j’ai profité d’un bon à la FN*C pour me le procurer… Un livre dont on savoure chaque mot, chaque phrase, chaque chapitre….

 

http://img.over-blog.com/179x300/3/23/01/40/Romans/Les-mains-libres.jpgMadame Lure est une femme transparente, une femme que l’on croise sans même la remarquer. Sa nature discrète l’a sans cesse poursuivie, et ce, même lorsqu’elle habitait avec son mari. Désormais veuve, Yvonne Lure mène une vie tranquille, ordonnée. Ses journées consistent à mettre en ordre l’appartement dans lequel elle habite, à ranger chaque chose à sa place, à voyager également… Car même si la vieille femme n’a jamais bouclé une seule valise, elle voyage grâce aux brochures touristiques qu’elle ne se lasse pas de regarder sur la table de sa cuisine. Ainsi, Yvonne entre dans les photographies, elle s’invente une vie, s’y voit heureuse….  

Un jour, en faisant ses courses, Madame Lure surprend les doigts d’un jeune homme en train de voler. Elle décide alors de le suivre et découvre son habitation : un campement de fortune sous l’arche d’un pont. Il s’appelle Vargas et il est gitan. En rentrant chez elle, elle décide de lui faire un cadeau : elle se dirige dans le bureau de son défunt mari et pioche un livre au hasard dans la bibliothèque. Ce livre, c’est celui qu’il lisait avant sa mort. Yvonne ira déposer le livre devant la caravane du jeune homme… Entre eux, une relation magnifique va s’installer…

 

Dans ce livre, tout, absolument tout m’a plu… L’histoire est splendide, vraiment. L’auteur arrive à faire croiser le destin de deux personnes dont tout s’oppose. Les deux protagonistes ont cependant un point commun non négligable: tous les deux sont des êtres solitaires. Leur relation repose sur des silences, un livre, quelques mots échangés, des voyages grâce à l'accent du jeune Vargas. Leur lien est fort, presque indestructible, même si ces deux êtres ne se connaissent que depuis peu de temps. Chacun se construit grâce à l’autre, chacun semble apporter quelque chose à l'autre... 

Les deux personnages m’ont beaucoup touchée par leur relation, par leur proximité, par leurs façons de vivre, par leur caractère. Yvonne m'a émue par ses formes de voyage, par sa manière d'être, de concevoir sa vie. Chez Vargas, j'ai aimé ce côté grand garçon, solitaire, vagabond...

L’écriture de l’auteur, quant à elle est juste sublime…. J’ai été happée, transportée, presque hypnotisée par ces mots…   Les phrases sont généralement courtes, les mots sont assez simples... Mais le tout forme un ensemble très poétique, très sensible, très tendre. L’histoire se savoure, lentement.

 

 

En bref

Avec une écriture magique, tendre, rare, Jeanne Benameur nous transporte dans un univers fait de solitude. Un coup de coeur? Je crois que ça y ressemble bien...

 

 

"Y'a t-il un signe dans le ciel qui indique que quelque part, dans une ville, au milieu de tant et tant de gens, deux êtres sont en train de vivre quelque chose qui ne tient à rien, quelque chose de frêle comme un feu de fortune, un feu de palettes, de bouts de bois, quelque chose qui s'arrime à la voix d'une vieille dame, à l'écoute grave d'un jeune homme qui rêve loin?

Est-ce pour cela que tant de gens se rencontrent? Pour que de toute leur chaleur usée deux êtres fassent un feu?"

 

 

 

Les avis de Noukette, Clara et A propos des livres...

 

 

Folio, 160 pages, 2005

 

 

 

Challenge-Jeanne-Benameur

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 19:00

Après avoir tourner en rond dans le rayon BD à la bibliothèque, j'ai trouvé Je mourrai pas gibier sur laquelle il était inscrit qu'elle était le coup de coeur de l'un des bibliothécaires. Ni une, ni deux je l'ai prise. Et puis, j'avais déjà découvert Alfred avec Pourquoi j'ai tué Pierre... Encore une lecture riche.

 

http://4.bp.blogspot.com/_eF9ejN-0NIE/TUKt6RouLhI/AAAAAAAABjY/XJKKqqZxVF0/s320/Je+mourrai+pas+gibier.jpgMartial est originaire de Mortagne, un petit village un peu spécial, de mille deux cent dix neuf habitants dans lequel ces derniers vivent de la vigne et de la chasse. Dans ces familles on choisi l'une autre l'autre des activités et ceux qui ne font pas partis du même clan deviennent de véritables énemis. Martial ne supporte plus cet endroit, cette routine, cette haine... Il décide de faire ses études ailleurs et n'y retourne que les week ends, mais ceux-ci s'avèrent être de véritables calvaires... Chaque vendredi, Térence, l'"idiot du village" vient le chercher et tous deux parcourent ensemble les quelques mètres qui les amènent au centre de leur patelin. Entre eux, une relation faite de silence s'installe. Et puis un jour, Martial commet l'irréparable: huit victimes, un enfant, tués au marteau, à la pelle, au révolver... 

 

 

 

Comme je l'ai déjà dit, il s'agit d'une lecture très très riche, très forte aussi.

Durant tout le long de ce récit, l'auteur tente de reconstruire, à l'aide de flash back, l'histoire de Martial, de comprendre pourquoi il a commis ce geste, sans excuse ni justification. 

Au début, j'ai eu tendance à penser que Martial était une véritable pourriture, et puis, grâce à ces flash back, on arrive petit à petit à comprendre comment le protagoniste a pu basculer à ce point. Et au final, ce récit qui s'avérait être plûtot violent m'a, en fait, beaucoup émue. Même si je ne cautionne pas le geste de Martial, même si je ne le comprends pas non plus, j'ai été très touchée par son histoire. On peut voir à quel point ce jeune homme se trouve au bord du gouffre, au bord du desespoir. On voit aussi que Martial est un garçon différent des autres habitants de son petit village. C'est un garçon plutôt sensible, bienveillant, et pacifiste... Au final, cette vie n'est pas vraiment celle qu'il aurait voulu. Il décide de faire une formation différente, de se créer une nouvelle vie, de prendre un nouveau départ aussi... Mais tout bascule... 

Le dessin d'Alfred est assez épuré, un peu grossier parfois. Ceux-ci sont souvent sombres, noirs et montrent toute la violence de Martial, toute la haine contenue en lui... 

 

En bref

L'histoire de Martial m'a émue, m'a touchée, tout comme sa personnalité. Les dessins sont parfaits et montrent à la perfection l'état psychologique du jeune homme. A découvrir! 

 

http://chezmo.files.wordpress.com/2010/09/jemourraipasgibier03.jpg?w=529

 

http://www.bodoi.info/wp-content/0901images/alfred_fredo.jpg

 

 

BD-du-mercredi

Chez Mango

 

 

Delcourt, 112 pages, 2009

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